Série d’entrevues Pop Montréal : STRANGE FROOTS

LB Culture

Qu’est-ce qui a inspiré le nom Strange Froots?

Le nom Strange Froots est inspiré de la chanson Strange Fruit interprétée par Nina Simone/Billie Holiday. Naika trouvait que ça nous représentait bien en tant que trois femmes de race noire. Puis, quand on s’est mises à la conception de l’art visuel du EP, Mags s’est inspirée de Froot Loops pour écrire le nom du groupe avec deux o.

Où puisez-vous votre inspiration pour votre musique?

On s’inspire principalement de nos vies personnelles, toujours à la recherche de cet équilibre entre vivre notre meilleure vie et répondre aux attentes des autres. On s’inspire aussi de notre identité en tant que femmes « queer » de race noire. On écrit notre musique pour inspirer les autres et pour que les gens, surtout ceux des groupes marginaux, s’identifient à nous.

Quelles sont vos influences musicales?

On s’inspire notamment de Lauryn Hill, Linkin Park, Kid Cudi, Missy Elliott, Hiatus Kaiyote, Moby, Black Eyed Peas et Ella Fitzgerald, mais la liste est infinie en fait.

Qu’aimes-tu le plus de POP Montréal?

POP Montréal est étrange, mais dans le bon sens. Dans le sens où l’on réunit un groupe éclectique d’artistes et on les fait travailler ensemble comme seule Montréal sait le faire. Même les grandes vedettes du festival sont considérées quelque peu comme marginales ou non-conformistes dans leurs styles respectifs.

Qu’est-ce qui rend la scène musicale et artistique de Montréal si unique?

La scène artistique de Montréal est vraiment unique, car la ville est un grand centre culturel et étudiant. En plus d’avoir deux langues officielles et d’être comparée à certaines villes européennes, Montréal a une « vibe » cosmopolite et de jeunesse indéniable, avec différentes cultures comme celles des Antilles, de l’Afrique du Nord, de l’Asie du Sud, de l’Amérique latine, et bien plus!

Crédit Photo : Zarita Zevallos & Mariel Rosenbluth.